Saturday, July 01, 2006

As China Ages, a Shortage of Cheap Labor Looms - New York Times

As China Ages, a Shortage of Cheap Labor Looms - New York Times:

"SHANGHAI, June 29 — Shanghai is rightfully known as a fast-moving, hypermodern city — full of youth and vigor. But that obscures a less well-known fact: Shanghai has the oldest population in China, and it is getting older in a hurry.

[...]

"More births would only change the structure of the population and prolong the aging process" of the society as a whole, said Ren Yuan, a professor at the Population Research Center of Fudan University in Shanghai. "But it has nothing to do with the number of old people. The scale of this large group has already become a reality. The beds you've got to add in nursing homes, the labor you need to take care of the old, is a reality than can't be changed." "

Tuesday, June 06, 2006

Au Shanxi, «Zorro» délivre les femmes vendues

Libération : Au Shanxi, «Zorro» délivre les femmes vendues: "Chine
Au Shanxi, «Zorro» délivre les femmes vendues

Hibiscus a été achetée à 18 ans 350 euros par un paysan. Treize ans plus tard, elle appelle au secours et Zhu Wenguang, détective, part à sa recherche.

par Philippe GRANGEREAU
mardi 30 mai 2006

Taiyuan (province du Shanxi) envoyé spécial


L'opération s'annonce délicate», soupire le détective Zhu Wenguang en jetant sur le lit de sa chambre d'hôtel la photo d'un couple qu'il extrait d'un dossier contenu dans une enveloppe kraft. L'image a été prise dans un studio de photographe bon marché : l'homme, âgé d'une trentaine d'années, agrippe le blouson en jean de la jeune femme à ses côtés. Celle-ci est légèrement inclinée vers lui, le regard mélancolique. Elle s'appelle Hibiscus. «Nous allons tenter de sauver cette jeune femme, mais les obstacles sont nombreux», poursuit le détective privé en s'adressant à Huang, un cousin d'Hibiscus, qui vient de débarqer du train en provenance du Sichuan.

Voilà les faits. Hibiscus a été enlevée et vendue à un paysan du Shanxi en mai 1993, à l'âge de 18 ans, pour la somme de 3 700 yuans (350 euros). Elle a été cédée en août de la même année à Dong, un autre paysan de la région. Le couple a, depuis, donné naissance à une fille, aujourd'hui âgée de 12 ans. «En général, ponctue Zhu en se tournant vers nous, les femmes vendues sont tout d'abord séquestrées dans une pièce de la maison. Les mois passant, les captives tombent enceintes, et beaucoup se résignent à rester avec leur "mari", car elles ne peuvent guère espérer fuir avec l'enfant auquel elles finissent par s'attacher ; et, même si elles le pouvaient, elles ne veulent pas risquer l'opprobre de leur propre famille qui considérerait qu'elles ont été déshonorées.» C'est le cas d'Hibiscus, qui, depuis sa vente voilà douze ans, a par trois fois volontairement rendu visite à sa famille dans son village du Sichuan, en compagnie de son compagnon forcé et de leur fille. Et ce n'est que récemment qu'elle a confié sa situation à sa mère, qui la croyait mariée. Choquée, celle-ci l'a néanmoins encouragée à rester avec son acquéreur «pour sauver la face», en dépit des violences qu'il lui faisait subir.

Mais, en avril dernier, Hibiscus envoie une lettre désespérée à ses parents. Elle y raconte les coups de tuyau dans les reins, les coups de couteau dans les jambes, et relate sa tentative de suicide. «Je n'en peux plus», écrit-elle. Fort dépourvue, sa famille vit en cultivant quelques arpents de terre. Pour sauver Hibiscus, ils s'adressent à Zhu, qui habite dans le même district qu'eux.

Le détective, un ex-vigile, est célèbre dans tout le Sichuan pour avoir sauvé plus d'une centaine de femmes vendues depuis 1992. Le canton de Zhongjiang, campagne pauvre de son Sichuan natal, a été le théâtre de nombreux rapts dans les années 90. Emu par le cas d'une première captive qu'il est parvenu à rapatrier, scandalisé par l'indifférence de la police pour ce genre d'affaires, Zhu s'est ensuite senti investi d'une mission. Entre 10 000 et 50 000 femmes seraient ainsi vendues chaque année en Chine. Pour accomplir ses épuisantes recherches, Zhu n'exige que le remboursement de ses frais de transport et de logement, car toutes les familles victimes sont des ruraux désargentés. Les risques ne l'effraient pas. «Une fois sur trois, confie Zhu, je me fais allégrement molester par les propriétaires de femmes et leur entourage. Dans ces villages pauvres et isolés, les gens sont solidaires. Aucune femme ne veut épouser ces paysans sans un sou vaillant, qui ne pensent pas à mal en achetant une femme aux ravisseurs qui les leur proposent. Pour se la payer, ils empruntent autour d'eux. Après, ils sont déterminés à ne plus laisser repartir celles qu'ils considèrent comme leur bien. La plupart du temps, il s'agit de Sichuanaises vendues à des hommes du Shanxi.» La bravoure de ce détective autodidacte de 44 ans, qui passe sa vie à ferrailler avec son code civil et ses dossiers contre l'indifférence policière d'un coin à l'autre de la Chine, lui a valu dans la presse chinoise le surnom de «Zuo-Luo» (Zorro) ­ le feuilleton de la télévision française dans les années 60, devenu populaire en Chine lors de sa diffusion dans les années 90.

Sa «chose de l'intérieur»

Ce n'est pas par euphémisme que le détective parle d'une «situation délicate». Le 21 avril, accompagné de trois policiers du district qu'il avait convaincu d'agir, Zhu s'est rendu avec la mère et le cousin d'Hibiscus dans le village d'un millier d'habitants où est détenue la captive. Mais Dong, le «mari», sans doute mis au fait de leur venue par les flics du coin, avait caché sa «wuli» ­ sa «chose de l'intérieur», comme on dit dans les campagnes pour désigner l'épouse. Le lendemain, sans avertir le détective, le cousin et la mère d'Hibiscus y retournent et débusquent tout le monde. Ils voient Hibiscus, que son mari tient en joue avec un tournevis. Elle a le corps couvert de cicatrices. Battue par Dong en mars dernier après qu'elle a tenté de s'enfuir, elle a du mal à se tenir debout. «Je voulais tenter de raisonner Dong», explique le cousin, assis sur le rebord du lit, en laissant cours à cette manie qu'ont les Sichuanais de relever leurs jambes de pantalon jusqu'aux genoux. «Mais ça a fini par tourner au vinaigre. Lui et plusieurs autres de ses frères et cousins ont brandi des couteaux, et Dong a exigé 30 000 yuans [2900 euros] pour libérer Hibiscus. Il a fini par nous chasser sous la menace en gardant la mère d'Hibiscus en otage. Voilà la situation.» «Très compliqué, très compliqué, commente Zhu. Il y a désormais deux personnes à sauver, Hibiscus et sa mère.»

«La sauver de force, la nuit»

Plus de deux semaines plus tard, le 9 mai, la situation n'a pas bougé. Le détective oscille entre la manière forte et la douce. Il décide de tenter la seconde, qui consiste à tester la voie officielle. N'étant pas policier, il se doit de requérir la coopération de la force publique. Mais, comme les autorités locales sont réticentes, il lui faut convaincre l'échelon supérieur de donner un ordre ferme au commissariat. «Heureusement, j'ai un bon ami, un chef de la police antiémeute de la province, lâche Zhu. Si ça ne marche pas, j'irai avec son cousin Huang la sauver de force, la nuit.» Le lendemain, Zhu se rend donc au bureau de la police de Taiyuan, capitale du Shanxi. Nous l'attendons à l'extérieur de l'immeuble vert pâle d'une vingtaine d'étages. Sur le fronton luisent des slogans en caractères blancs sur fond pourpre : «Renforçons la position dirigeante du parti, protégeons l'ordre, garantissons la tranquillité et le bonheur du peuple... Soyons énergiques et justes.» Zhu ressort avec une «lettre d'introduction» tamponnée de sceaux rouges. Le sauf-conduit l'autorise, en théorie, à requérir la coopération des policiers locaux. Sur place, le responsable est absent et injoignable. «Il faut respecter la loi !» somme Zhu, excédé. Echec du plan A, avec recours aux autorités publiques. «Dong risque de tuer Hibiscus, il faut agir !» Il opte donc pour la méthode forte. «Ça va être assez spécial», bougonne Zhu, qui a en tête un stratagème. Coup de fil chez Dong. Par chance, Hibiscus répond, et se concerte avec le détective. L'opération a lieu en fin de soirée. «Zorro» et le cousin Huang planquent dans une voiture banalisée, entre la ferme des Dong et un salon de coiffure miteux, situé à 500 mètres. Dong sort comme prévu avec Hibiscus et sa mère, qui a demandé à aller se faire une mise en plis. Lorsque le trio passe à moto devant la voiture, les occupants s'aplatissent. Dans le salon, Hibiscus prétexte un mal au ventre et sort. Zhu démarre, l'embarque et file... avec Dong à ses trousses sur sa moto. Direction Taiyuan. Sur l'autoroute, Zhu sème une voiture de poursuivants, dans laquelle se trouvent quatre complices du «mari» rameutés pour les prendre en chasse.

Captive, mais l'honneur sauf

A 22 heures, dans la chambre d'un petit hôtel de Taiyuan, Hibiscus est désormais en lieu sûr. Joli minois, regard aux abois. Sous son oeil gauche, une ecchymose, un coup de tournevis asséné par Dong. Ses mains, rouges et enflées, témoignent de son labeur quotidien. Affranchie, elle raconte sa pitoyable existence. En 1992, c'est un ami d'enfance qui l'a enlevée. Il lui avait proposé un travail dans le Guangdong, mais, arrivé à la gare, il lui fait avaler des somnifères. A demi inconsciente, elle est transportée en train par des complices qui la prétendent malade. Son premier propriétaire la bat. Elle est soulagée d'être revendue à Dong qui, au début, la traite bien. «Je n'ai pas tenté de fuir à l'époque, car j'avais peur par-dessus tout d'être capturée et revendue à quelqu'un de pire. Et puis, c'est difficile : tous les voisins sont de mèche, ainsi que la police. Ils ne vous quittent pas d'une semelle.» Dans son village d'infortune vivent trois autres femmes achetées. «L'une était du Hunan, une autre du Guizhou et une troisième du Yunnan. Toutes ont fini par s'enfuir, en laissant leur enfant derrière elles. Il n'y a que moi qui suis restée, à cause de la petite», sanglote Hibiscus, qui a volontairement effectué des petits boulots à plusieurs dizaines de kilomètres de chez elle, pour ramener de l'argent à Dong. «Je ne suis qu'une fille de la campagne, niveau école primaire, que pouvais-je espérer d'autre ?» En restant sa «chose», elle perdait sa liberté, mais aux yeux d'autrui, et donc aux siens, son honneur demeurait sauf. Hibiscus s'effondre. «Mais pourquoi c'est arrivé à moi ?» Se redresse : «Et puis non, je veux revoir ma fille ! J'ai tant de fois renoncé à haïr son père pour rester auprès d'elle, je pourrais le faire une fois de plus !»

Zhu l'interrompt, brutal. «J'espère que tu ne songes pas à retourner cohabiter avec ce type qui te traite comme un animal ! Ta fille, tu la récupéreras en assignant Dong en justice... Pour l'heure, il importe de sauver ta mère», enchaîne Zhu. Le détective a une idée. Certes les flics locaux sont de connivence avec Dong ; mais, si on les impressionne, l'homme prendra peur... Le lendemain, Zhu brandit sous leur nez la lettre d'introduction des hautes autorités de Taiyuan. La ruse fonctionne. Le 13 mai, Dong fuit avec l'enfant, mais laisse seule la mère d'Hibiscus, que les coups n'ont pas épargnée. Quelques heures plus tard, elle est dans le train pour le Sichuan, avec Hibiscus et le cousin Huang. Pour le détective, l'affaire est désormais classée. Encore sonnée, Hibiscus hésite, elle, sur les moyens de récupérer sa fille.

Zhu caresse en souriant le chapelet qu'il porte au poignet. «Je crois dans le karma bouddhiste. Les bonnes actions accomplies dans ce monde seront récompensées dans l'autre.» Le chapelet, précise-t-il, «m'a été donné en 2004 par une captive du Hebei que j'ai sauvée. L'affaire était beaucoup plus délicate encore...»

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Thursday, May 18, 2006

Yunnan : le thé « en sept couleurs »

Yunnan : le thé « en sept couleurs »

Lingcang, province du Yunnan, est un des principaux chefs lieux de production du thé Pu'er et du thé noir ('rouge' en chinois)."

Tuesday, May 16, 2006

Wikipédia «made in China»

La version policée d'un Wikipédia «made in China»: "Quant aux cybercafés, ils vérifient presque systématiquement l'identité de leurs clients. Cette semaine, une campagne a été lancée à Pékin pour interdire l'accès des mineurs aux sites jugés «malsains». Comprendre «violents», «pornographiques», mais aussi «politiquement sensibles»."

Wednesday, March 22, 2006

ASIE - Les enfants doivent réussir coûte que coûte

Courrier international - 22 mars 2006
Revue de presse

Dans les pays asiatiques, les jeunes générations des classes moyennes sont soumises à un rythme d'études et d'activités extrascolaires digne d'un marathon. Time Asia s'interroge sur le quotidien de ces enfants livrés au stress et à l'inquiétude.


"Le programme EMBA, qui commence les dimanches matin au cœur du quartier des finances à Shanghai, ressemble à n'importe quel autre cursus destiné en Chine à former les futurs hommes d'affaires", note Time Asia, avant d'expliquer qu'il s'agit d'un programme concernant des enfants en bas âge. En effet, le "E" n'est pas celui d'executive (cadre), mais d'early (précoce). "Dans cette classe, l'enfant le plus âgé a 6 ans." Et les parents sont fiers "quand leurs enfants n'ont pas peur de s'exprimer en classe ou qu'ils montrent des prédispositions pour diriger un groupe d'activités."

Ce n'est pas un fait nouveau pour les parents chinois d'attendre beaucoup de leurs enfants, poursuit l'hebdomadaire. "Mais les pressions exercées sur ceux-ci dès leur plus jeune âge s'intensifient : les parents sont de plus en plus convaincus que l'enseignement est le moteur primordial pour grimper dans les échelons de la société. Une mobilité jusque-là inimaginable en Chine." 60 % des familles chinoises vivant dans les grandes villes dépensent un tiers de leurs revenus dans l'éducation de leurs enfants. "Dans la génération précédente, peu de Chinois âgés de 6 ans savaient lire ou compter." Actuellement, un enfant de 5 ans serait capable de faire rapidement des calculs mentaux. Pourtant, les parents ne sont pas indifférents à "la charge émotionnelle et au stress qui résultent de l'accomplissement de telles performances".

En Chine, le fait que la majorité des parents n'ont qu'un seul enfant pourrait expliquer cette pression accrue pour en faire un "superenfant". Toutefois, ce phénomène est décelable dans plusieurs pays en Asie et "nombreux sont les parents aux prises avec ce dilemme : tout en étant conscients des dégâts que peuvent causer les pressions féroces imposées à leurs enfants, ils estiment que le risque vaut la peine d'être couru. Et les enfants sont sollicités pour étudier et travailler de plus en plus dur."

Time Asia cite l'exemple de Singapour, où "90 % des familles inscrivent leurs enfants à des cours particuliers. Dès l'âge de 9 ans les enfants sont répartis selon leur niveau d'aptitude, et le bourrage de crâne est considéré comme un élément essentiel pour maintenir leur niveau." La Corée du Sud n'échappe pas à cette frénésie. "Un échec dans les études suscite le dédain." Lee Don Hee, ancien ministre de l'Education, fait l'éloge des établissements d'enseignement supérieur : "Aucun étudiant n'a jamais été recalé. Nous sélectionnons les étudiants qui ont du potentiel pour devenir des dirigeants dans différents secteurs et nous les formons."

Pour Time Asia, cette caractéristique commune à différents pays asiatiques trouve ses origines dans "l'instabilité que connaît historiquement cette région. La volonté d'aller de l'avant est renforcée par le traumatisme laissé par des événements inattendus. Dans la mémoire de presque chaque Asiatique il y a des souvenirs d'une révolution, d'une famine, d'un coup d'Etat, d'une inondation, d'un massacre ou d'une évacuation faite en urgence." Ainsi, l'idée que les années scolaires constituent une période de jours heureux durant lesquels les enfants laissent libre cours à leur créativité peut paraître déplacée, voire choquante.

Par ailleurs, poursuit l'hebdomadaire, "l'importance de l'honneur familial et de la dignité personnelle, une préoccupation vivace et permanente chez les Asiatiques, renforce leurs exigences à l'égard de leurs enfants". Selon Aruna Broota, un psychologue de l'université de Delhi, en Inde, "ces familles ont besoin de dire que leur enfant est le meilleur de sa promotion, qu'il ira faire ses études à Harvard. L'enfant comprend que ce qui est le plus important, ce n'est pas tant son éducation, mais le prestige qu'il représente symboliquement pour ses parents."

"En tout cas, au-delà de ces raisons de nature socioculturelles, il faut noter que l'Asie vit actuellement une période de forte croissance. Des villages et des villes sont en train de passer de la pauvreté à la richesse en moins d'une génération. Une telle transition est suffisante pour faire des enfants des bêtes d'études", relève Time Asia. Toutefois, de plus en plus de parents s'inquiètent des conséquences pour leurs enfants du rythme de travail acharné auquel ils sont soumis presque dès leurs premiers pas.

"Au Japon, où les dépressions et les suicides sont fréquents chez les adolescents, le ministère de l'Education a mis en place une réforme des programmes d'enseignement, le yutori kyoiku (éducation relaxée). Cette nouvelle politique, communément appelée la 'baisse de 30 %', est fondée sur le principe que, au lieu de gaver les enfants avec des connaissances, il vaudrait mieux leur apprendre à s'instruire librement", signale Time Asia. Toutefois, la majorité des familles japonaises ne sont pas convaincues de l'efficacité des propositions gouvernementales et l'on assiste à une fuite massive de l'enseignement public vers les établissements privés.

Ces établissements ont un tel succès que des entreprises comme Toyota ou la Central Japan Railway sont prêtes à les sponsoriser, apprend-on dans l'Asahi Shimbun. "Pour les parents, un tel financement est en soi une garantie de la qualité de l'enseignement. Ils sont prêts à payer 3 millions de yens (plus de 20 000 euros) pour y inscrire leurs enfants." Ces écoles ont introduit un certain assouplissement dans leurs programmes, "mais cela ne veut pas dire qu'elles vont s'aligner sur le yutori kyoiku. Au contraire, il apparaît que les étudiants vont travailler encore plus dur", souligne le quotidien japonais.

Finalement, malgré la prise de conscience que l'on constate chez certaines familles et les mesures initiées par les professionnels de l'éducation pour alléger les journées d'études, la majorité des parents estiment qu'"ils n'ont pas le choix" et privilégient "la réussite de leurs enfants", conclut Time Asia. "S'il y a une réforme à faire dans le système d'enseignement en Asie, la bataille doit être livrée dans les foyers et dans le cœur des parents."


Hoda Saliby

Courrier international - 22 mars 2006




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How to Negotiate with the Chinese

FROM ChinesePod wiki: http://www.chinesepod.com/wiki/index.php?title=How_to_Negotiate_with_the_Chinese

Having lived and worked in Shanghai for a number of years, I have had a number of opportunities to negotiate with the Chinese. Here are some of my observations.

1) There is a huge difference between dealing with a 25-35 yr old representative of a JV, and a 35-50 yr old government official or private businessman. With the former, things will be fairly straightforward, but with the latter, prepare yourself for some difficulty. This is because people over 35 grew up during the cultural revolution, and their early careers were in the communist era where success depended more on politics, willpower, and guanxi, than the ability to get things done. Anyone that rose to the top in that environment is likey to be a tough opponent.

2) Make sure you have leverage. This is something that you should be considering well in advance of your negotiation preparations. This applies especially to business partnerships. For example, try to keep control of all the customer info, or the finances, or the distribution channels. The key is to set it up so you have a "nuclear option", that will stop their business. Ideally, you will plausibly be able to continue even if they get stopped (if you manufacture together, but you control the customers, you could set up an alternative manufacturing cooperation and continue to sell, whereas they would be stopped in their tracks).

3) Set up an alternative. If you are renegotiating a partnership, go to the effort of setting up an alternative partner, and get into discussions. The knowledge of this back-up will really help you keep from being pressured into things when your negotiation gets tough, and if all goes wrong with your original partner, you will have something to move forward with.

4) Emotionally prepare yourself to be hardballed (it can knock you off balance if you aren't ready for it). It is quite standard for the Chinese to start out with outrageously low offers or high demands. If you don't accede, they will say that it is useless to talk, let's just abandon the project. The meeting will end and then they will make it difficult to contact them etc. This is just a technique, but it is very difficult to deal with unless you have point 2 and 3 worked out.

5) Have a back-door channel. It is quite common in China to have intermediaries. Way before you get into the negotiation, you should figure out who could play that role, and give them opportunities to build a working relationship with your adversary. Then, if you reach an impasse, you still can send and recieve messages. The intermediary can also help you set the tone of meetings before they happen, by giving indications to your partners of how you are feeling or what you are thinking.

6) Resist the urge to initiate compromise. Westerners often feel that the way to break a deadlock is to offer a concession, in the understanding that it will be reciprocated, thus bringing both parties closer to agreement. This doesn't work in China, and your concession will be taken, but often nothing will be offered in return. Obviously, eventually both sides need to compromise, but westerners always soften too early, and this is percieved as weakness, which encourages the Chinese to add even more demanding concessions.

All this sounds very aggressive, but in fact it is the best way to have a fruitful harmonious and prosperous working relationship. If you are well prepared, and ensure that you have strong leverage in the relationship, your partners will feel their is nothing to gain from a power grab, and this will let both of you focus on working together to get things done.

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Saturday, March 11, 2006

Pékin annonce une réforme de l'accès à la propriété foncière

CHINA DAILY - Pékin annonce une réforme de l'accès à la propriété foncière
Les règles d'acquisition de la propriété foncière doivent être réformées, a déclaré le vice-ministre du Développement national, Du Ying, lors d'une conférence de presse à Pékin le 8 mars. L'objectif est de protéger les intérêts de la population rurale, d'informer les paysans et de les associer au processus d'allocation des fonds dédiés à la relance du monde rural.

Courrier international - 9 mars 2006

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